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Institut National Supérieur du Professorat et de l'Éducation | Università di Corsica
Scontri di i territorii  | L'eau, une ressource en partage

Compte-Rendu de la journée

Dans cette catégorie :
Introduction

L’eau en Corse est une ressource relativement favorisée. La pluviosité y est importante (600-1800mm), bien que variable selon les territoires. La couverture neigeuse constitue un stock d’eau naturel.

Aujourd’hui, la ressource doit permettre d’assurer les fonctionnalités géologiques, biologiques du territoire, mais aussi la production d’eau potable, l’irrigation et l’aquaculture, la production d’énergie… un ensemble de services sanitaires, sociaux et économiques. L’économie de la Corse impose une consommation saisonnière de l’eau : le tourisme et l’irrigation des vergers et cultures donnent lieu à une exacerbation des besoins en période estivale, période la plus critique en termes de disponibilité en eau.

Sous l’effet du changement climatique, les contrastes hydrologiques se font de plus en plus marqués en Corse et de façon générale dans toute la Méditerranée avec une exacerbation des évènements pluvieux brusques et intenses et un allongement des périodes sèches. Ces modifications du cycle régional de l’eau ont pour conséquences de remettre en cause la pérennité des ressources actuellement utilisées pour les différents usages socio-économiques du territoire mais aussi de mettre en péril les milieux naturels à haute valeur environnementale qui en dépendent.

Comment composer avec une ressource finie et avec l’incertitude du changement climatique ?

A l’aube de la mise en place impérieuse d’un changement rapide de paradigme dans nos stratégies d’utilisation des eaux, plusieurs visions se confrontent sur les meilleures options à même de contribuer à une adaptation des sociétés humaines et des milieux naturels à ces nouvelles contraintes dynamiques. Il convient alors de s’interroger sur les solutions les plus adaptées, les plus réalistes et les plus robustes pouvant garantir à terme les conditions d’un développement socio-économique, agricole et humain en accord avec des ressources hydriques de plus en plus variables sans oublier de garantir le bon fonctionnement des écosystèmes naturels tributaires des ressources en eau et porteurs de biodiversité.

1. L’eau à l’interface de différents besoins et soumise à l’action de différents acteurs

La gestion de l’eau s’inscrit dans une longue histoire politique où l’enjeu est d’assurer, à minima, la disponibilité de la ressource en eau potable pour la santé de la population, en quantité et en qualité (voir l’intervention de Stéphane Ghiotti).

Les affluents ont été aménagés dans la seconde moitié du 20e siècle afin d’optimiser la disponibilité de la ressource, dans la perspective de contribuer alors au développement de l’agriculture. Sont venus se greffer d’autres types d’usage comme le développement urbain et le tourisme. Aujourd’hui au nombre de 14 en Corse, les barrages sont des ouvrages hydrauliques qui barrent un cours d’eau, qu’il soit intermittent ou non. S’il s’agit de cours d’eau intermittents, on appelle ces barrages des retenues collinaires (4 parmi les 14 en Corse).

Les infrastructures comme les barrages hydroélectriques lissent aujourd’hui la quantité d’eau disponible pour l’eau potable ou l’irrigation sur l’année et fournissent d’autres services, comme la production d’électricité. Cette source contribue à hauteur de 15 à 25% du mix énergétique en Corse. Le gestionnaire des barrages hydroélectriques, EDF, adapte son utilisation des barrages afin de respecter ses engagements auprès des autres usagers de l’eau : respect du débit réservé (pour le bon fonctionnement des écosystèmes dépendant du cours d’eau), besoins en eau potable, engagements vis-à-vis de l’OEHC pour l’irrigation, engagements vis-à-vis des usages récréatifs des retenues (navigation, baignade). Les cours d’eau sont par ailleurs très fréquentés à l’aval des infrastructures. La sécurité des usagers des cours d’eau est alors un prérequis à tout relargage d’eau au niveau de l’infrastructure. Pour toutes ces raisons, l’été est une période critique.

Différentes instances contribuent à la gouvernance de l’eau en Corse :

  • L’Agence de l’eau, dont le découpage territorial est un héritage des « Régions hydrauliques » du 19e siècle. Ses missions visent la restauration et la préservation de la qualité des milieux. La Corse est actuellement membre de l’Agence de l’eau PACA Corse.
  • Le comité hydrique qui est réuni chaque année. Coprésidé par les services de l’Etat et la région, l’ensemble des barrages y sont représentés. C’est à ce niveau que sont pris les décisions concernant la gestion des infrastructures existantes et les engagements à respecter les uns visà-vis des autres.
  • En cas de sécheresse, la gestion de crise est sous la responsabilité des autorités préfectorales.
  • Le plan d’adaptation au changement climatique. Réalisé en Corse entre 2015 et 2018, il a permis de faire un état des lieux de l’impact du changement climatique en Corse et dans la Méditerranée. La Corse est ainsi découpée en 13 territoires distincts. Ceux-ci sont qualifiés selon leur degré de vulnérabilité vis-à-vis de la ressource en eau et les actions sont ainsi adaptées aux besoins des territoires.
  • A une échelle plus locale, les Commissions locales de l’eau, les schémas d’aménagement et de gestion de l’eau (SAGE ; un à la CAPA, l’autre à Biguglia) et Projets Territoriaux de Gestion de l’Eau (PTGE) sont des outils publics de planification qui visent à répondre à tous les besoins et tous les usages à l’échelle des bassins versants.

Ces documents de planification plus récents marquent une inflexion dans la façon de gérer l’eau. Il s’agit désormais de construire un écosystème d’acteurs autour de la ressource en eau et non d’avoir un fonctionnement cloisonné par usage.

2. Un écosystème perturbé par les effets de l’anthropisation

Le changement climatique occasionne une raréfaction de la ressource en eau. L’augmentation des températures et l’avènement plus fréquent de périodes caniculaires conduisent à l’usage croissant de climatiseurs et donc à une exacerbation des besoins en énergie l’été. La transition énergétique repose aussi sur le raccordement des bateaux à quai et une hausse du nombre de véhicules électriques et donc une augmentation de la demande en électricité. Autrement dit, les besoins vont croissant, particulièrement durant la période estivale ; le partage de la ressource entre les différents usages se tend (Voir table ronde eau-ressource). Le dérèglement climatique met aussi à jour les effets de l’urbanisation, et de l’imperméabilisation des sols, rendant les territoires plus vulnérables aux pluies torrentielles et aux crues. Il met finalement en lumière des acteurs centraux de la gestion de l’eau et de l’aménagement du territoire en Corse : les milieux naturels et plus particulièrement les zones humides, des lacs d’altitude aux lagunes littorales.

Les zones humides sont dépendantes des autres usages de la ressource en eau. Par exemple, la réserve naturelle de Biguglia étant située à proximité de la ville, son bassin versant intègre plusieurs zones industrielles et commerciales, deux zones d’alimentation en eau potable (Marana et Bastia). Reliée au plus grand fleuve de Corse (Golu), elle est sous son influence ce qui en complexifie la gestion. La réserve naturelle héberge enfin des activités économiques comme la pêche professionnelle et l’agriculture.

Soumis eux-mêmes aux effets de l’anthropisation (voir introduction et table ronde eau-milieu), ces milieux naturels et plus particulièrement les zones humides fournissent pourtant un ensemble de services écosystémiques, profitables à la société sous plusieurs aspects. Nous retiendrons ici le rôle positif des zones humides dans l’atténuation des crues, en sus d’autres services productifs, récréatifs, de régulation… Au contraire, les alternatives artificielles, telles que les barrages écrêteurs de crue, sont coûteux et imposent un usage exclusif de l’eau. En effet, pour remplir leur rôle, ils doivent rester vide et une fois remplis être vidés progressivement. Payer les réparations suite à une crue est par ailleurs extrêmement coûteux.

Autrement dit, l’homme n’est pas en mesure de se substituer aux bénéfices variés de ces écosystèmes. Le coût à investir serait trop important. L’enjeu est donc de préserver, gérer et restaurer les écosystèmes naturels lorsqu’ils sont dégradés.

Le défi est de taille : si, en Corse, les réserves naturelles de montagne et la réserve de Biguglia ont bénéficié de politiques de préservation de la biodiversité et font l’objet de nombreuses études permettant d’avoir des connaissances sur la résilience de ces écosystèmes, ce n’est pas le cas des autres territoires lagunaires du littoral corse. Plus de 95 petits systèmes lagunaires ont été recensés par l’Office de l’environnement de la Corse mais ne bénéficient pas du même suivi : souvent à proximité des plus belles plages de Corse, ces systèmes souffrent de la fréquentation ; ils sont aussi d’autant plus menacés qu’ils font face aux changements de température. Ce sont le plus souvent des propriétés privées où il est compliqué de faire appliquer la réglementation (directive Habitat faune flore par exemple).

3. La sobriété, une priorité

Même si l’île est bien dotée en eau et que sa consommation reste relative, les pressions existant sur la ressource incitent à rester raisonnable. Les projections indiquent que le climat méditerranéen tend vers une aridification du climat et une diminution de la ressource en eau (voir table ronde eau futur, rapport du GIEC). En Corse, l’adaptation des projections globales au relief local apporte de nouvelles incertitudes mais les tendances sont celles d’une concentration des précipitations en automne et en hiver, et une aridité estivale de plus en plus longue. L’aridité estivale va aussi grimper en altitude.

Partagée par l’ensemble des personnalités en présence, il apparait qu’une des solutions les plus efficaces pour contribuer à un territoire en bonne santé demeurent l’économie d’eau, la sobriété. C’est en premier lieu le meilleur moyen de contribuer directement à la préservation des milieux naturels, tributaires des autres usages de l’eau, dont la prise en compte dans les documents de planification est controversée et nécessite plus grande investigation. En effet, la question, oh combien difficile, de la quantité d’eau qu’il faudrait laisser aux écosystèmes pour assurer leur bon fonctionnement reste sans réponse.

La sobriété passe par la circulation efficace de l’eau et donc par des rendements acceptables de réseaux d’acheminement de l’eau potable et de l’eau d’irrigation. Pour ce dernier, l’office d’équipement hydraulique y œuvre par la mise en place de nouveaux compteurs et la sécurisation du réseau. Pour autant, assurer des rendements acceptables dans les réseaux d’eau potable a un coût :

  • Notamment en milieu rural où la population est moins nombreuse pour en partager les frais. ce type d’investissements est rarement populaire, bien qu’ils s’inscrivent sur le long terme (70 ans). Dans les petites communes, notamment de l’intérieur, l’accès à l’eau potable et la problématique de l’assainissement sont parfois critiques.
  • Notamment en territoire touristique où la population locale assume le coût d’un réseau dont la taille est adaptée à la taille de la population estivale.

La sobriété passe aussi par une meilleure connaissance et une meilleure régulation des prélèvements individuels, les forages. Les forages publics sont suivis par le BRGM et la banque du sous-sol. Les forages privés doivent faire l’objet d’une déclaration en mairie, mais il est rare que les communes aient les services d’hydrogéologie en mesure d’en évaluer l’impact.

Dans le monde agricole où il y a une prise de conscience générale de la raréfaction de l’eau, des actions sont déjà menées pour raisonner l’irrigation, avec l’accompagnement de la chambre d’agriculture notamment et la réalisation d’expérimentations à l’ODARC (station de Migliacciaro). En agrumiculture notamment, de nombreux producteurs se sont équipés d’outils d’aide à la décision comme les sondes capacitives qui leur permettent de quantifier les besoins en eau de leurs arbres suivant l’état du sol. Malgré l’absence de sécheresse printanière cette année, les acteurs du monde agricole se sont toutefois réunis pour anticiper une éventuelle sécheresse estivale ou automnale et réguler collectivement leur usage de l’eau.

Il est possible de s’appuyer sur les bienfaits d’un usage pluriel de l’eau, et notamment sur le rôle de l’énergie : les panneaux solaires peuvent constituer des dispositifs d’ombrage et donc contribuer à la diminution de l’évapotranspiration (voir table ronde eau-ressource) :

  • Dans les cultures, vignes et vergers. Bien que les panneaux solaires se multiplient sur les toits des hangars et au sol, l’agrivoltaïsme n’a pas encore émergé en Corse.
  • Sur les lacs, 10-20% des stocks sont perdus par évapotranspiration. L’implantation de panneaux flottants demeure toutefois problématique, notamment sur le plan des normes de sécurité à respecter (devenir des ombrières en cas de variation brusque du niveau du lac).

D’autres options ont été soulevées comme la réutilisation des eaux usées, la récupération des eaux de ruissellement en ville.

4. Repenser les modèles de développement et partager les responsabilités

Aujourd’hui, quand on pense à la ressource en eau, il ne s’agit plus seulement d’assurer la disponibilité de la ressource, mais de prendre aussi en compte les enjeux liés à la sécurité alimentaire, à la sécurité environnementale et à la sécurité énergétique. Autrement dit, il s’agit d’inscrire la politique de l’eau dans celle du développement social, économique et environnemental des territoires.

La Corse est aujourd’hui la région de France qui consomme le plus d’eau par habitant. Ce constat, certainement lié au tourisme, mériterait une analyse approfondie. Il a le mérite de souligner, qu’au-delà d’une politique de la sobriété, il est nécessaire de changer de modèle de développement et de s’adapter à la ressource et à son caractère hétérogène et épuisable. C’est la posture adoptée par la Collectivité de Corse. Dans un rapport soumis en mai à l’assemblée de Corse (rapport, annexe et avis du CESEC n°2023-09) , l’exécutif propose d’inscrire la politique de l’eau dans un modèle de développement soutenable, limiter l’impact environnemental et favoriser l’acceptabilité sociale. Cette inflexion s’exprime dans plusieurs actions dans le domaine public :

  • Politique infrastructurelle : la construction de nouvelles infrastructures n’est pas une solution unique et clé en main : elle doit reposer sur des besoins objectivés. L’OEHC travaillera plutôt à la rehausse d’infrastructures existantes. Un projet de retenue collinaire devrait voir le jour en 20282029, mais il ne comblera pas les besoins croissants et il ne peut être considéré comme une solution complète.
  • Réflexion sur une évolution de la tarification de l’eau dont la finalité est de travailler à la responsabilisation des usagers dans la consommation de l’eau.
  • Mise en place des scontri di l'acqua, réunissant élus, usagers, acteurs locaux et citoyens pour mieux construire l’action locale en lien avec les besoins de chaque territoire.

Ces actions viennent compléter des approches plus territorialisées de la politique de l’eau (PTGE, Plan de Bassin, SAGE). Ce type de planification impose une interaction forte entre une diversité d’acteurs et des prises de décision qui doivent se faire de manière pluridisciplinaire. Au vu de la pluralité des organismes impliqués, la Collectivité de Corse va créer une direction de l’eau, qui regroupera les services de la collectivité, l’OEC, l’OEHC, les services d’aide financière aux communes et intercommunalités. Aussi la gouvernance territoriale de l’eau se veut-elle déclinée de la région aux microrégions et communes.

Comme évoqué précédemment, au-delà de la gouvernance de l’eau, les besoins en eau dépendant du type de développement opéré au niveau de la Corse, qu’il s’agisse du tourisme, de l’aménagement urbain et des territoires (PADDUC) ou de l’agriculture (politique d’autonomie fourragère ou d’autonomie alimentaire). Dans ce dernier cas, par exemple, il s’agit de s’interroger sur le choix des cultures – certaines étant plus demandeuses en eau que d’autres -, leur localisation – le littoral peut-il, pourra-t-il accueillir toutes les cultures ? - et sur leurs modes de conduite.

Agir pour l’eau, c’est agir sur tous les fronts et se préoccuper de toutes les responsabilités, habitants compris. Aujourd’hui, une part significative de la population demeure passive. et, certains acteurs sont peu sensibilisés à la problématique de l’eau. Il est urgent d’acculturer les citoyens afin qu’ils puissent s’emparer du sujet. En parallèle de diverses actions de vulgarisation scientifique et d’échange (dont fait partie ce scontru), plusieurs structures proposent des plateformes d’échange

  • Office de l’environnement
    • Plateforme à destination des élus pour accompagner à la prise de décision dans la gestion des écosystèmes
    • Observatoire du changement climatique pour partager les connaissances et accompagner la décision au niveau régional
    • Plateforme d’éducation de l’environnement
  • CPIE

Par ce biais, il est possible pour les scientifiques de sensibiliser aux enjeux qu’ils alimentent par la progression des connaissances. Les connaissances scientifiques progressent encore et permettent de mieux comprendre les interactions entre le cycle de l’eau et l’activité humaine. L’objectif est de poursuivre la caractérisation de ce cycle et l’influence du dérèglement climatique, dans la perspective de mieux comprendre la résilience de la ressource.

La généralisation de la prise de conscience, le partage des responsabilités ne seront efficaces que si l’on change d’approche, de « pourquoi ça ne marche pas » à « pourquoi pas » ? (voir intervention viviane Re) et donc d’imaginer des solutions pour demain, d’expérimenter, de mettre à l’épreuve et d’ajuster.

Conclusion

Cette journée s’inscrit dans la continuité des engagements de l’université pour la gestion de l’eau. Celle-ci, en plus de faire partie du projet structurant de l’organisme (projet UNITI, projet GERHYCO), a aussi été abordée en 2003 au travers d’une université citoyenne, ce qui avait donné lieu à la mise en œuvre de facultés mondiales de l’eau en partenariat avec Ricardo Petrella. L’enjeu était alors d’œuvre contre la marchandisation d’un bien commun. Le cadre est encore celui-ci.

Depuis, les politiques ont évolué ; le dérèglement climatique s’est affirmé comme un acteur incontournable ; les connaissances scientifiques ont progressé (voir notamment travaux du SPE). Aujourd’hui comme il y a 20 ans, il est encore nécessaire de rappeler la valeur de « bien commun » de la ressource en eau, mais aussi sa nature plurielle, interconnectée, intégrée et de confirmer le constat suivant : le salut de notre société passe non seulement par la préservation de l’eau, mais aussi des milieux naturels qui en sont tributaires et qui contribuent à l’habitabilité de nos territoires.

Dans un contexte où ce bien commun nous rappelle aussi à sa rareté, les modalités d’actions sont finalement de trois ordres (voir notamment les présentations de Stéphan Ghiotti et Marielle Montginoul) :

  • Augmenter les apports, notamment par la construction de nouvelles infrastructures ou par l’amélioration des rendements
  • Conserver la ressource, gérer la demande en eau, notamment par une philosophie de la sobriété et en jouant sur la tarification de l’eau
  • Allouer la ressource : faire passer la ressource d’un territoire à l’autre, d’un usage à l’autre, au nom de la solidarité.

L’enjeu est moins de savoir comment combiner ces différentes options, mais dans de s’interroger sur les modalités d’accès, de distribution de l’eau et de solidarité sociale et territoriale. Il n’y aura pas de modèle technique ou économique sans modèle de gouvernance : qui décide ? qui paye ? qui contrôle ? Deux questions fondamentale en amont : quel type de développement voulons nous ? quel type de partage de la ressource voulons nous ? Pour ensuite adapter les outils de planification de la ressource et décider quelles sont les politiques d’aménagement que l’on met au service de ces choix économiques, techniques et sociaux.

Pour aller plus loin :
Page mise à jour le 06/11/2023 par MORGANE MILLET